850 bovins abattus pour rien ?

Au printemps dernier, les 850 bovins de Willy Vernaeve, à Ivoy-le-Pré, ont été abattus à cause du dépistage d'un seul et unique cas de tuberculose bovine parmi le cheptel.
Aujourd'hui Willy Vernaeve, avec sa femme Myriam et leur jeune fils ne décolèrent pas: « Tout se décide au niveau de l'Europe, la France avait peur pour ses exportations. Nous avons fait les frais d'une décision économique et politique (...) Certains de nos troupeaux se trouvaient à plusieurs kilomètres du bovin incriminé, et ils ont été abattus, alors que les vaches du voisinage se trouvaient, elles, à quelques centaines de mètres. Il s'agit simplement de donner au consommateur l'illusion d'une sécurité totale ». Détail pour le moins curieux, lorsque le couple a réclamé les échantillons analysés au laboratoire de l'unique cas de contamination, ils n'étaient plus disponibles. Impossible alors d'effectuer une contre-expertise...
Ces éleveurs sont donc en droit de se demander si leur animal était vraiment infecté et à qui profite le crime...?